Economie

Deux ans après la reprise controversée de l’usine d’aluminium par Samfi Invest, le site industriel annécien reprend vie ces dernières semaines, et de nombreuses entreprises y prennent leurs quartiers.

Pourtant ambitieuse, la démarche du Thononais Joseph Muller proposant de convertir les voitures thermiques à l’électrique, ne trouve pas de modèle économique viable. Balbutiante, la filière est en train de se structurer en France.

Président de la région Auvergne Rhônes-Alpes, Laurent Wauquiez partage sa vision du décolletage avant le Simodec.

De nouvelles usines, des embauches... Depuis les confinements en 2020, et l’engouement pour les sorties nature, l’entreprise annécienne TSL a vu sa production largement augmenter, et investit pour poursuivre dans cette dynamique.

Les voitures électriques arrivent à peine sur les routes mais le Thononais Jospeh Muller pense déjà à leur seconde vie. Dans une démarche d’économie circulaire, il veut proposer des conversions de voitures thermiques en électriques avec des composants de seconde main. Un procédé, qui émerge tout doucement, connu sous le nom de rétrofit.

Derrière le succès du Fondwich et de la fromagerie Boujon, il y a Frédéric Royer. Comment sa famille, originaire d’Épinal dans les Vosges, est-elle arrivée à la tête de cette institution du commerce thononais, il y a 17 ans ? Un mélange de savoir-faire, de relations humaines et de confiance.

La création d’un commerce en centre-ville peut s’avérer risquée au regard de l’investissement qu’elle engendre. À l’image d’une pépinière d’entreprises, Marine Pluchon propose, avec Les Pépites, un moyen de se lancer plus en douceur en louant locaux et installations.

Enjeu majeur pour une ville : attirer du monde dans son centre et ainsi faire vivre les commerces. La tâche peut vite s’avérer un casse-tête pour les municipalités. À Thonon, plusieurs pistes ont été explorées au fil des mandats pour tenter d’attirer le chaland.

L’usine spécialisée dans les commandes de vol des Rafale et autres Falcon vit son plus important mouvement social depuis plus de 20 ans. Au cœur du conflit : des hausses de salaires réclamées par les syndicats alors que le groupe enchaîne les gros contrats.

L’odeur d’un café, la sympathie d’un épicier, les conseils d’un boucher… Des Thononais se souviennent et témoignent de leurs expériences dans le centre de leur ville. Les commerçants qu’ils y rencontraient ont marqué leur mémoire.

Des commerces qui fonctionnent, c’est un bon indicateur d’un centre-ville dynamique. Qu’en est-il à Thonon ? Rencontre avec des commerçants installés de longue date dans le centre-ville de Thonon. Leurs avis divergent sur l’attractivité de la capitale du Chablais et les actions pour l’améliorer.

Assurer la pérennité d’un commerce dans cet environnement particulier qu’est le centre d’une ville moyenne. Sacré défi. La recette miracle n’existe pas mais ces quatre entrepreneuses semblent avoir trouvé quelques ingrédients pour exister en plein cœur de Thonon.

Du mardi 8 au vendredi 11 mars, le Salon international de la Machine-Outil de Décolletage (Simodec) revient au parc des Expositions de La Roche-sur-Foron après quatre ans d’absence. Et les perspectives sont bonnes.

Alors que le Grand Annecy récolte aujourd’hui les articles de sport et de loisirs pour les réemployer ou les recycler, une filière d’articles de sport de seconde main se développe peu à peu sur le territoire. L’entreprise Barooders veut rendre ces équipements accessibles à tous.

Des discussions sont actuellement en cours entre élus du Grand Annecy et acteurs du Semnoz pour définir l’avenir de la station. Au programme : finances, activités et accessibilité.

Alors que les entreprises de la vallée de l’Arve prennent peu à peu le tournant de l’industrie 4.0, certains s’inquiètent de voir les machines remplacer les Hommes dans les usines. Selon Mino Faïta, l’Homme sera toujours indispensable.

À l’instar de Baud Industries ou de HBP Group, le tournant de l’industrie 4.0 a déjà été pris par nombre d’entreprises de la vallée. En quoi ce virage est-il essentiel, et quel est son impact en interne ?

Le groupe de restauration annécien a changé son «business model» avec la crise sanitaire, qui l’impacte en termes de fréquentation mais aussi au niveau de la gestion de son personnel.

Alpes Jardins Paysages est installée à Seynod depuis 27 ans. Mais même si elle se développe, elle tient à garder son esprit familial.

Créée il y a 83 ans par un artisan zingueur de Douvaine, l’entreprise familiale Grenat a vu se succéder trois générations avant qu’être rachetée par trois de ses salariés (dont un ancien apprenti). Si le carnet de commandes est aujourd’hui bien rempli, reste la difficulté à recruter et s’approvisionner.

Cette pizzeria très fréquentée de la vieille ville a donné naissance à un véritable petit empire dans la restauration à Annecy, le Groupe Tribeca, qui a multiplié les ouvertures ces dernières années. Deux des fondateurs reviennent sur son histoire et dévoilent leurs ambitions.

Anthogyr, expert en implantologie dentaire installé à Sallanches depuis 1947, a su s’imposer sur les marchés du monde entier. Avec 30 à 40 % de croissance en 2021 et 2022, l’entreprise vise les plus hauts sommets.