Une attente longue, comme un mois sans pluie. Si la météo plus qu’ensoleillée de juillet a fait le bonheur des touristes, elle donne de plus en plus de sueurs froides à un corps de métier très dépendant des caprices du temps : les agriculteurs locaux.
« C’est compliqué », détaille par exemple Jean-Robert Martel, maraîcher à Seynod. La sécheresse prolongée commence à sérieusement mettre à mal ses productions de légumes. Première victime en date, les haricots, qu’il a dû se résoudre à « laisser tomber ». C’est la dernière culture qu’il venait de lancer, et les jeunes pieds, fragiles et très gourmands en eau, n’ont pas résisté à la forte chaleur.