Billet d’humeur: il faut faire tomber certains masques

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Un coup de gueule et l’expression d’un étonnement cette semaine. D’abord manifester mon ras-le-bol d’assister aux leçons de sociologie assénées à longueur de médias, affirmant que le français est un indiscipliné notoire incapable d’épouser les vertueux modèles chinois où le port du masque est institutionnalisé. Dans la forme, ce n’est pas tellement faux, c’est le revers de la démocratie, on adopte l’attitude que l’on souhaite puisque l’on ne craint pas de terminer en prison pour rébellion vestimentaire. Dans le fond, c’est d’une hypocrisie crasse : en temps normal, si les Chinois portent le masque, ce n’est pas tant pour épargner leur voisin d’un quelconque virus, c’est surtout pour ne pas suffoquer, victimes de la pollution industrielle que leur régime est incapable d’endiguer.

Mon étonnement à la lecture d’une étude réalisée par Carvea consulting et Opinea. Dans la perspective de la mise en œuvre de l’appli Stop Covid, l’organisme a sondé les Français pour déterminer leur degré d’ouverture à cette technologie permettant de savoir si l’on a été en contact avec une personne contaminée. L’idée, c’est de sauver des vies et préserver des emplois. « 45 % de nos compatriotes, livre le compte-rendu, ont une posture négative vis-à-vis d’une telle solution et 27 % la rejettent totalement ». Donc quand il s’agit d’être tracé sur les réseaux pour que nous soit vendu du gel douche ou un voyage, ça ne pose pas de problème, mais s’agissant de sauver des vies, ce serait plus délicat ? Étrange.