Vider, couvrir et ranger. Ce sont les trois verbes qu’il faut absolument retenir dansla lutte contre le moustique tigre. Le directeur de l’EID, Rémi Foussadier, est catégorique : ce sont nosactionsqui permettront de supprimer les lieux de ponte et ainsi de limiter les nuisances. « Il faut oublier l’idée qu’avec le recours à des produits on fera mieux qu’en mettant en place de simples gestes de prévention ».
Fermer les récupérateurs d’eau
Le moustique tigre se développe dans des lieux artificiels de petite taille tels que des coupelles, des pneus usagés, des jouets, desbâches, des encombrants, des gamelles pour animaux, des pieds de parasols, des matériaux de chantier. Vigilance donc si vous possédez ces éléments.Dans les faits, la femelle moustique tigre pond ses œufs à l’intérieur des réceptacles juste au-dessus du niveau d’eausur les parois. Lorsque les œufs sont submergés, cela provoque leur éclosion. En été, le cycle complet de l’œuf à l’adulte se fait en seulement une semaine !
« On peut aussi vouloir récupérer les eaux pluvialesà l’aide de récupérateurs. Dans ce cas, il faut bien protéger l’accès avec un couvercle hermétiqueou un voile moustiquaire. Les récupérateurs d’eau représentent en effet la moitié des sources denuisances ». Enfin, « il faut veiller à ranger tout ce qui compose nos extérieurs et notamment les brouettes, arrosoirs, seaux, poubelles, cendriers ; cela supprime des points possiblesde développement ». Il peut aussi être utileaussi de vérifier le bon écoulement des eaux (gouttières, regards, caniveaux).