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Avec 16 457 animaux abandonnés entre le 1er mai et le 31 août, l’été 2022 égale presque le record de l’année précédente. La SPA dresse un bilan « inquiétant », avec une baisse significative des adoptions.

Créée en 2016, l’association De la Main à la Patte travaille avec des chiens qu’elle a spécialement éduqués pour aider des jeunes en situation de handicap ou qui souffrent de troubles alimentaires.

La forte mobilisation des pompiers, de la gendarmerie et des habitants de Nernier n’ont pas suffi, dans l’après-midi du 16 juillet, à sauver un Golden Retriever de 3 ans. Enfermé seul dans la voiture en plein soleil, exposé à un coup de chaleur et déshydraté, il n’a pas survécu. Ses propriétaires ont été entendus à la gendarmerie de Douvaine.

Les animaux seraient des victimes collatérales de la crise sanitaire.

Le nouveau film de la SPA se concentre sur les chats et les propriétaires qui ne les abandonnent pas.

Jeudi 25 mars, suite à la plainte de plusieurs riverains, une femme et ses deux filles ont été placées en garde à vue pour la détention de chiens, dans un appartement, dans des conditions déplorables.

Après avoir été contactée par l’exploitant, la SPA du Chablais a reconnu qu’elle avait fait une erreur et que les corneilles utilisées en guise d’épouvantails dans un champ de Cervens étaient en fait factices. La Société protectrice des animaux a présenté ses excuses à l’agriculteur.

Pendant les premières semaines de confinement, les refuges de la SPA n’avaient pas le droit de recevoir du public et les adoptions étaient suspendues. La reprise de celles-ci, en respectant des conditions sanitaires strictes, a eu lieu le 16 avril et a contribué au sauvetage de 800 animaux.

Âgé de quatre mois, un berger allemand a été confié à la SPA du Chablais. Ses propriétaires l’ont abandonné après s’être rendu compte que l’animal devait se faire opérer des deux hanches et qu’ils n’avaient pas les moyens de payer les soins. Il avait été acheté au salon du chiot, dix jours auparavant.

Invité de RMC, mardi 1er octobre, Didier Guillaume, ministre de l’agriculture, a estimé qu’une loi pour punir l’abandon des animaux de compagnie était nécessaire. En effet, des sanctions existent déjà mais ne seraient pas assez dissuasives selon certains défenseurs des animaux.