Une passante récupère une chienne qui errait dans la rue, victime d’effroyables sévices

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Cpature d’écran Facebook Fondation assistance aux animaux

Sauvagement agressée et maltraitée

Il n’est plus une semaine sans qu’au registre des horreurs, tant humaines qu’animales, viennent s’inscrire des ignominies. Dimanche 14 mai, c’est une pauvre chienne de race Staffordshire Bull-Terrier qui a eu à subir des horreurs inqualifiables.

Une habitante dans une rue de Montjavoult dans l’Oise, a vu arriver vers elle, une chienne errant et comme à la recherche d’une aide. Et pas sans raison. Attentionnée la personne a récupéré l’animal, mesurant alors toute l’étendue des terribles blessures infligées. Elle aurait déclaré, tel que le raconte la secrétaire de mairie de la commune au Parisien qui rapporte l’incident : « C’est un animal qui voulait être sauvé », après avoir été contactée par la bonne âme.

Une vraie scène d’horreur

La chienne a été immédiatement conduite chez le vétérinaire. Son diagnostic fait froid dans le dos. Toute jeune, âgée de deux ans, la chienne a été brûlée sur le haut du crâne, on lui a arraché de la peau, et elle présentait des plaies infectées. Mais plus encore, la bête avait été aspergée à l’acide, lui détruisant une partie de la gueule, et on lui a découpé les paupières avant de tenter de les recoudre. L’animal ne voyant quasiment plus.

Soignée, elle a été confiée à la Fondation assistance aux animaux qui va l’aider à se rétablir tant bien que mal. Avant une potentielle adoption. « Les soins nécessaires à la reconstruction de Joy seront longs et complexes. Il faudra non seulement travailler sur sa confiance envers les humains, mais également procéder à une chirurgie réparatrice de son visage et de ses paupières. »

Une cruauté dénoncée

Association qui dénonce aujourd’hui : « la cruauté de cet acte sans pitié, généré par la main humaine et la souffrance endurée par cette courageuse petite chienne larguée avec ses nécroses exposées à la surinfection et encaissant les douleurs de ses lésions corrosives ». Et qui porte plainte auprès de la gendarmerie pour sévices graves, acte de cruauté et abandon volontaire d’un animal domestique.

Le parquet de Beauvais a ouvert une enquête et un appel à témoin a été lancé pour tenter de trouver des explications, d’obtenir des informations sur les éventuels auteurs de cette triste affaire.