Aix-les-Bains: «Une nouvelle dimension environnementale» dans la préservation de la nature en ville

Thibaut Guigue, adjoint au maire d’Aix-les-Bains.
Thibaut Guigue, adjoint au maire d’Aix-les-Bains.

Thibaut Guigue est adjoint au maire d’Aix-les-Bains au développement durable et citoyenneté, à la modernisation des services, au centre technique municipal et aux parcs et jardins. Il a répondu aux questions de L’Essor.

Est-ce que la sauvegarde des arbres et de la nature en ville est une préoccupation plus importante aujourd’hui pour les habitants ?

Il y a toujours eu un enjeu. Sur les réseaux sociaux, par mail, au téléphone, il y a une appétence de la population sur ce sujet. La nature en ville et la lutte contre les îlots de chaleur ont été des enjeux de la campagne de 2020 (pour les élections municipales, NDLR). Mais on nous interpelle peu, je pense qu’on fait les choses correctement. C’est un axe que portent les élus depuis les années 1960, en le modernisant. La philosophie de préservation du cadre de vie reste la même, avec une dimension environnementale qui est entrée en ligne de compte.

Pourtant, il y a peu de végétation dans le centre-ville.

À Aix, c’est compliqué. On a des espaces très minéralisés, qui datent des années 70-80. Mais en primo-périphérie, on a des forêts, des espaces de quasi pleine nature, qui restent accessibles. L’enjeu n’est pas le même que dans une grande ville. Dans le centre, on est plus sur une question patrimoniale que de végétalisation.

Comme la Ville anticipe-t-elle le réchauffement climatique ?

On travaille sur les îlots de chaleur dans les cours d’école, même si on n’est pas dans l’hypervégétalisation car il faut respecter les contraintes liées à l’accueil des enfants. On en a fait 2 sur 6. On va aussi faire des installations hors-sol de bancs avec des structures pour plantes grimpantes, pour rompre les îlots de chaleur sur la place de l’hôtel de ville. Elle est tellement minérale qu’il faut revégétaliser. On s’assure aussi de replanter deux arbres pour chaque arbre coupé. C’est une manière de s’obliger, l’avenir, c’est de faire en sorte que la nature existe en ville.