Entre un salaire confortable et la satisfaction d’être son propre patron, Faress Otmani a fini par trancher en faveur de la seconde option. Depuis cinq ans, ce Vétrazien de 35 ans travaillait dans une boulangerie à Genève : « J’ai créé une gamme de pains et de viennoiseries pour trois hôtels de luxe. Les produits étaient qualitatifs. J’utilisais la longue fermentation. » Les clients de ces établissements pouvaient ainsi profiter de petits-déjeuners savoureux, mais un léger goût amer subsistait dans la bouche du frontalier : « J’étais bien, mais il y avait un sentiment d’insatisfaction. Je ne faisais pas les choses pour moi. » Alors, lorsque Le chalet savoyard a quitté son local de Gaillard fin décembre dernier, Faress a sauté sur l’occasion pour le reprendre : « C’est petit, mais pour commencer, ça fera l’affaire. »
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