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ourquoi avez-vous décidé à publier le Journal de guerre de votre grand-père ?
Je gardais précieusement ce carnet depuis mon enfance avec le rêve secret de le publier.
Lors d’une émission sur France 2, le producteur avait édité un certain nombre d’exemplaires pour me faire la surprise. J’ai ensuite été approché par un éditeur : nous avons étoffé le récit, notamment par ma propre expérience et mes souvenirs. Mon grand-père, en plus d’être un héros de guerre (terme qu’il aurait certainement réfuté), avait une plume riche et fine.
Au-delà du devoir de mémoire, c’était important pour moi de lui rendre hommage.
Dans le cadre de cette publication, vous avez fait des recherches sur votre grand-père avec votre ami d’enfance Patrick Bertrand. Qu’avez-vous découvert au cours de votre enquête ?
Nous avons retrouvé les descendants de leurs anciens camarades, les lieux où ils ont séjourné, retracé leur parcours. Ce fut une enquête passionnante et riche en émotions.
Karl Marx disait que l’Histoire se répète toujours deux fois, « la première fois comme une grande tragédie, la seconde fois comme une farce sordide ». Quelles leçons peut-on tirer du récit de votre grand-père ?
Au-delà des grandes figures qui ont écrit l’Histoire, il ne faut pas oublier les anonymes qui ont participé à la guerre, à la Résistance et qui ont œuvré, voire payé de leur vie, pour la Paix.
Vous êtes un actif ambassadeur de notre département. Vous ne manquez d’ailleurs jamais de promouvoir la gastronomie aindinoise que vous appréciez tout particulièrement. Alors au match volaille de Bresse à la crème/quenelle de brochet sauce Nantua, qui gagne ?
Le département de l’Ain est si vaste, avec l’identité propre de ses communes, qu’il est impossible de choisir, ni de mal manger ! Je peux donc aller à Nantua manger une quenelle, puis à Bourg-en-Bresse manger une volaille !
Le seul truc que j’ai du mal à avaler, c’est le terme Aindinois que je trouve indigeste ! (rires)
La rencontre avec Laurent Gerra sera animée par le Président de l’Académie de la Bresse François Belay le samedi 25 mars de 15h30 à 16h30 à l’Espace 3 lacs. Une séance de dédicace suivra de 17h à 18h à l’Espace Malraux.
Le Salon du livre se déroule à l’Espace André Malraux de 10h à 18h.
Des ateliers dessin BD sont proposés à l’Espace 3 lacs par le dessinateur Roger Brunel samedi 25 mars à 9h30 et à 14h30 (gratuit sur inscription au 04 74 12 11 57).
Des lectures contées par Catherine et Brigitte pour les enfants (tout âge) se tiendront le dimanche 26 mars à 10h30 à l’Espace Malraux (médiathèque).
Le dessinateur humoristique Dubouillon, égalementde la partie
Plus de 60 auteurs tous genres confondus (romans, poésie, BD, livre jeunesse…) seront à l’Espace Malraux ce week-end. Dès demain, la Maison de la Presse Clert reçoit la fameuse poétesse Joëlle Vincent. Le Prix de Quai en Poésie 2023 sera d’ailleurs annoncé officiellement le samedi à 17h au Salon du livre.
Dubouillon
Cette année, le Parrain de cette 12ème édition est le dessinateur humoristique Dubouillon. « Je suis heureux de revenir à Nantua dans ce Salon du livre qui est de qualité et aussi parce que ma femme Carole était d’ici. Mes beaux-parents ont longtemps tenu le restaurant Belle-Rive au bord du lac. »
Francophonie
Une conférence Entre Liban et francophonie (en partenariat avec la Sélyre et la Maison de la Francophonie Ain Sud) se déroulera avec la romancière libanaise Carole Dagher, Prix Michel Tournier 2021, le dimanche à 15h en l’Espace Malraux. Elle sera interrogée par le journaliste Jean Etèvenaux.
Cuisine et BD
La gastronomie sera à l’honneur avec une biographie d’Eugénie Brazier plus connue sous le nom de La Mère Brazier par sa petite-fille Jacotte Brazier et avec une exposition sur le chocolat et ses secrets Xocoalt par le fameux Maître Pâtissier Chocolatier Glacier Marcel Bonniaud. Le Président du Club Passion Chocolat et membre de l’Académie française du Chocolat et de la Confiserie commentera cette exposition durant les deux jours.
Des dessinateurs de BD dédicaceront leurs derniers ouvrages dont le papa d’Hercule Yannick, Roger Brunel, Mouss, Vincent Dugomier et le scénariste de Tanguy et Laverdure Jean-Claude Laidin.