Albertville
Le conseil des aînés existe depuis le mois de décembre. Il s’est réuni 3 à 4 fois depuis son lancement. Ses membres étaient autour de la table mercredi 8 mars en présence du maire, Frédéric Burnier Framboret. « Je ne suis pas là tout le temps, avoue l’édile. Mais ce soir pour faire un petit point d’étape. Voir comment par rapport aux intentions premières, on peut refixer les choses. Ce que vous pouvez en retirer comme satisfaction et nous ce qu’on peut récolter comme idées ». « On est des bénévoles, des retraités. On ne fera pas face à tout. Il faudra sélectionner les dossiers sur lesquels on donne un avis. Soit on s’autosaisit, soit c’est la collectivité qui nous interpelle en sachant qu’on ne pourra pas courir 50 lièvres à la fois », avance André Thouvenot un des membres du conseil des aînés.
Des avis en réponse aux questions posées par la Ville
Pour le maire, c’est plutôt la seconde solution qui est privilégiée. « On ne va pas vous solliciter sur tous les sujets. On va vous associer sur certains pour que vous apportiez votre expérience. On aimerait que vous soyez partie prenante dès le démarrage des projets. Vous avez la connaissance de comment était la ville avant et de quels enseignements on peut en tirer. Avant il y avait une salle des fêtes en centre-ville et une piscine par exemple ». Bernard Héritier, autre membre du conseil, souligne « un coup c’est de la compétence d’Albertville, un coup c’est de celle d’Arlysère. Il y a un peu de ping-pong. Je trouve que c’est gênant. On a toujours l’impression qu’on ne s’adresse pas à la bonne personne. On se demande si le conseil des aînés ne devrait pas être au niveau de l’agglo ». Le premier magistrat le reconnaît mais concède « on va essayer de la faire bien sur Albertville déjà ». André Thouvenot estime qu’ « on a l’impression qu’Albertville se vide. On apprend par la presse locale que le camping va aller à Grignon. Ça part. Qu’est-ce qu’il va rester à la ville centre ? » Frédéric Burnier Framboret répond en glissant sur les compétences des communes ce qui n’explique pas toujours ces délocalisations. « Vous avez raison, ce sentiment est encore plus partagé par les villages. À terme, ils ne vont gérer que l’école et l’état civil. »
Des avis réfléchis au fur et à mesure
Rebondissant sur le camping, le maire leur propose de les associer à ce sujet puisque la délégation de service public va être relancée et que cela prend un an. Le projet de parc de loisirs en lieu et place du camping municipal ayant été abandonné. Les membres du conseil s’accordent pour donner leur avis sur ce point. Le premier magistrat propose également de suivre la révision du plan local d’urbanisme en les associant aux réunions. Le conseil donne à nouveau son accord. Mais Geneviève Rolland, la seule femme du conseil, demande que « quand on aura participé à ces réunions, il serait bien qu’on puisse en parler entre nous et dire : «on donne tel ou tel avis» ». Alain Mocellin, l’animateur du conseil en convient.
Ils sont 9 et selon Alain Mocellin, conseiller municipal référent pour le conseil des aînés, d’autres personnes pourraient encore les rejoindre. Pour Frédéric Burnier Framboret, pour intégrer cette entité « il faut avoir du temps libre et de l’expérience. On n’a pas mis de limite d’âge. C’est Alain Mocellin qui s’est occupé du recrutement. Il a d’abord recherché dans son réseau de connaissances et on a mis un mot dans le magazine municipal et sur les réseaux sociaux ».
Y participent : André Armand, Patrice Chenal, Gérard Deruaz, Jean-Claude Frison, Bernard Hériter, Claude Jirard, Geneviève Rolland, André Thouvenot et l’élu référent Alain Mocellin.