Si les calèches tirées par les chevaux conjuguent à la fois l’utilité d’un transport écologique et l’agrément d’une promenade touristique, les cochers de Morzine, véritable patrimoine local, vont disparaître.
La clientèle se fait de plus en plus rare, les navettes en bus ont détrôné les calèches pour les transports des vacanciers, et les deux derniers cochers engagent des frais (foin, ferrages, vétérinaire) sans que leur activité soit rentabilisée. « Avant, des gens venaient de loin pour faire un tour de traîneau et les Thononais montaient exprès pour ça, se souvient Jean-Pierre Bron, l’un des deux cochers, mais maintenant, on est là pour meubler la place, c’est tout. »