Publier : des squelettes découverts sous l’avenue de la Rive

Des squelettes ont été découverts avenue de la Rive à Publier. Une habitante du quartier a photographié les lieux avant que les ossements ne soient retirés.
Des squelettes ont été découverts avenue de la Rive à Publier. Une habitante du quartier a photographié les lieux avant que les ossements ne soient retirés.

C’est une découverte pour le moins insolite qu’ont faite les ouvriers du chantier de la route départementale 1005, à Publier. Mercredi 1er mars, des squelettes ont été découverts sous le bitume de cette route, en travaux depuis le mois d’octobre, et à cheval sur un autre chantier, la rénovation du quartier de la Rive.

Au moins six squelettes sortis de terre

« Six squelettes ont été enlevés selon Bouygues (qui réalise les travaux du quartier de la Rive NDLR) », témoigne Stéphane Collard, délégué territorial de Haute-Savoie habitat (propriétaire des logements de la Rive). « Ils ont été envoyés en laboratoire pour des analyses. Ils dateraient d’une période entre le 6e et 10e siècle. J’ai vu deux des squelettes, ils paraissaient très bien conservés. »

Les forces de l’ordre se sont rendues sur place. Dès cette nuit, ces ossements n’étaient plus visibles sur la terre, témoigne un habitant du quartier. Un nouveau squelette a été découvert par la suite, qui était encore sur les lieux jeudi 2 mars, à midi.

Les premiers ossements découverts n’étaient plus sur les lieux, jeudi 2 mars. Mais un autre squelette a été mis au jour.
Les premiers ossements découverts n’étaient plus sur les lieux, jeudi 2 mars. Mais un autre squelette a été mis au jour.

Dans la soirée, la Ville de Publier a partagé un communiqué dans lequel elle précise que cet « aléa qui ne remet pas en cause la poursuite » du chantier. « A la mi-février, la découverte fortuite d’ossements a entraîné l’organisation immédiate d’une réunion avec la DRAC (direction régionale des affaires culturelles), poursuit le communiqué. Cet échange a permis de décider d’une approche méthodologique pour identifier le nombre de tombes. Ainsi, après la découverte de nouveaux ossements le 1er mars par l’archéologue de la DRAC et au vu du nombre de tombes identifiées, il a été convenu de mettre en place un nouveau protocole sur l’espace concerné. Les ouvriers peuvent poursuivre normalement le chantier sur les autres zones du projet, toujours en accord avec les services de l’Etat. »

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