« J’ai le dos large, mais il faut pas charrier ». Un poil excédée par les accusations à son encontre, Valérie Pécresse se défend. Alors que Beyoncé doit venir se produire en France cette année, le 26 mai à Paris et le 11 juin à Mareille, Le Parisien a dévoilé mardi 7 février qu’une deuxième date francilienne avait été envisagée. Seulement, celle-ci a été annulée « à cause des travaux SNCF le samedi », explique le directeur général de Live Nation France, producteur parisien de Queen B. La coupable était donc toute trouvée : Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France mobilité.
« Je n’y suis rigoureusement pour rien »
Après une vague de commentaires négatifs sur les réseaux sociaux, regrettant qu’il n’y ait pas de deuxième concert de Beyoncé à cause de travaux sur la ligne du RER B, Valérie Pécresse a pris son téléphone pour régler ses comptes.
Dans une vidéo postée sur Instagram et TikTok, la présidente de la région Ile-de-France assure n’y être « rigoureusement pour rien » et entend rétablir « la vérité ». « Les dates de travaux de SNCF Réseau sont connues deux ans à l’avance et tous les professionnels de l’événementiel le savent », explique-t-elle.
« C’est de sa faute »
Valérie Pécresse met alors en cause le travail du producteur de Beyoncé et estime qu’il a fait « une erreur ». « S’il a mis en vente des places à une date qui était rigoureusement intenable, c’est de sa faute », enchérit-elle – alors qu’aucune place n’a été mise en vente pour cette possible deuxième date.
« J’adore Beyoncé, conclut-elle, mais la prochaine fois il faudra prendre un producteur qui vérifiera que le Stade est disponible à la bonne date ».