Un blason redoré. A l’église Saint-Maurice, cela fait des mois que les petites mains s’activent, plus minutieuses les unes que les autres. Et en ce début février, le travail des dizaines d’artisans porte enfin ses fruits, offrant un spectacle éblouissant une fois poussées les lourdes portes d’entrée.
Dans l’entrée, l’odeur puissante du parquet fraîchement posé et vernis frappe les narines ; une sensation très vite chassée par les couleurs éclatantes, du sol à la voûte, en passant par les vitraux restaurés.
Sous le chœur à la voûte bleutée, les saints, débarrassés minutieusement de leur teint maussade, ont retrouvé la vivacité des premiers jours.