Au mois de février, à l’ordre du jour du conseil municipal, il s’agira pour les élus de valider un compromis de vente avec toutes les conditions émises par Didier Richon. L’entrepreneur travaille d’arrache-pied avec les services de la mairie et les bâtiments de France pour proposer un projet dont tous les éléments soient validés par les uns et les autres : « Comme ça, je perds le minimum de temps. Le permis peut être déposé en mars, et en tenant compte des six mois d’instruction, il pourrait être accepté en septembre, date à laquelle débuteraient alors les travaux. »
Il y a de l’espoir et beaucoup de conditionnel… pourtant, plus que jamais en ce moment, le temps, c’est de l’argent avec les taux d’emprunt qui grimpent et le prix des fournitures qui flambent. Pas de quoi effrayer Didier Richon : « Globalement, le chantier va coûter de 10 à 15 % de plus que prévu. Avec du bon sens et la bonne volonté de tout le monde, on va absorber tout ça et le projet ira au bout. »