L’euthanasie des animaux en question
C’est le journal suisse Le Matin qui rapporte l’affaire. Anodine sans doute, mais pas tant que ça aux yeux des défenseurs des animaux et pour la réflexion plus large sur l’importante question de l’euthanasie des animaux.
« Le chat noir Mietzi a eu de la chance de tomber sur une vétérinaire au grand cœur : chargée par son propriétaire d’euthanasier l’animal de compagnie, elle a refusé. Le propriétaire ayant signé une déclaration de renonciation, Mietzi a été facilement placé ailleurs, à 16 ans : un post Facebook a fait son effet en un jour ! »
La très connue défenseure suisse des chats, Tomi Tomek, et fondatrice de « SOS chats » (elle lutte notamment contre la fourrure de chat et contre la viande de chat) s’est immédiatement émue de l’histoire. « J’ai appelé la vétérinaire pour la féliciter : elle essaie à chaque fois de convaincre le propriétaire d’un animal en bonne santé de renoncer à l’euthanasie. »
Un débat qui mérite l’intérêt
Elle qui milite et pétitionne contre l’euthanasie des chats et plus généralement des animaux en bonne santé s’est félicitée de l’attitude de cette vétérinaire. Et relance le débat, reparle de sa bataille, trouvant des soutiens et des fans un peu partout et notamment en France avec Michel Drucker et Brigitte Bardot. Ou encore, rapporte toujours Le Matin, en la personne de la miss Suisse 2005, Lauriane Gilliéron. Une de celles et ceux qui revendiquent des solutions alternatives à une euthanasie d’animaux dont on cherche à se débarrasser.
« On ne se débarrasse pas de nos animaux domestiques comme on se débarrasse de nos meubles »
La pétition soutenue par plusieurs dizaines de milliers de personnes s’élève contre ce que Tomi Tomek stigmatise comme une commodité « trop d’euthanasies sont réalisées sur des animaux par pure commodité », « Généralement, on a un coup de cœur devant la photo d’un animal qu’on trouve mignon et quand il tombe malade, quand son comportement change, quand on découvre ses coûts, on veut s’en débarrasser… ».