Valserhône : les métallos arlodiens, à la pointe des mouvements sociaux

Des ouvriers devant une coulée d’un ferroalliage. (Non datée, coll. Michel Blanc)
Des ouvriers devant une coulée d’un ferroalliage. (Non datée, coll. Michel Blanc)

L’entreprise Bertolus avait développé des pratiques paternalistes. Elle disposait de son propre système d’assurance avant la création de la Sécurité Sociale en 1945, avait développé un service de médecine du travail et favorisait le logement de ses employés.

Toutefois, ses employés et ceux de la S.P.A., dont les conditions de travail étaient particulièrement dures, furent à la pointe du mouvement ouvrier. Le syndicat des ouvriers métallurgistes était l’un des plus anciens et des plus actifs de l’Union syndicale locale, rattachée à la C.G.T. En 1926, il déclencha une grève pour revendiquer une augmentation des salaires en réponse à la forte inflation de cette époque.

Le mouvement, débuté le 24 février, s’étendit à toutes les usines de la ville et déboucha sur la création d’une commission paritaire, chargée de calculer, chaque trimestre, le montant d’une prime de vie chère.

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