Dans la vallée de l’Arve, des jardins sur des terrains inutilisés par les entreprises et les communes

Emmanuelle Paradis au cœur du verger collaboratif accolé à la mairie de Marnaz, dans un décor enfin hivernal, ce lundi 16 janvier.
Emmanuelle Paradis au cœur du verger collaboratif accolé à la mairie de Marnaz, dans un décor enfin hivernal, ce lundi 16 janvier.

Emmanuelle Paradis a toujours eu la main verte. Haute comme trois pommes, elle rêvait déjà de devenir jardinière. «  On m’a convaincue que j’étais trop bonne à l’école pour ce métier  », rembobine celle qui a grandi dans les Pyrénées. Même sentence lorsqu’elle se voyait bien paysagiste.

Alors, Emmanuelle devient ingénieure agronome, après une formation dans une prestigieuse école parisienne. Déçue par le modèle productiviste très conventionnel enseigné – l’agriculture biologique n’a pas encore germé dans les années 1990 –, elle se tourne vers sa seconde passion : les sommets. Depuis 2001, Emmanuelle est accompagnatrice en moyenne montagne. La blancheur immaculée des cimes ne suffit pas à lui faire oublier complètement la verdure des jardins. «  J’avais envie de mener les deux activités de front  », exprime la Saint-Gervolaine.

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