C’est un petit bout de femme plein d’énergie qui nous accueille dans sa grande maison, à Chamonix. Là, à deux pas du Mont-Blanc où les flocons commencent à s’amonceler, il y a Christine Janin. Elle porte un joli pull rose, des chaussettes assorties avec des dessins de koalas. « Je les ai ramenées du Népal celles-ci », s’amuse-t-elle. Et ce sourire ne lâchera pas l’exploratrice le temps de l’entretien.
Qu’est ce qui vous a poussé à faire de l’exploration ?
La médecine m’a tout permis. Un jour, on m’a proposé de faire un «8 000 mètres» et j’ai osé dire «oui», j’étais interne en médecine et j’avais une opportunité pour y aller. Alors, je l’ai fait et j’ai continué ensuite. J’ai gravi deux fois 7 000 mètres et une autre fois 8 000 mètres, puis Éric Escoffier m’a proposé l’Everest.