Les 6000 utilisateurs quotidiens de la Voie verte du Grand Genève vont devoir changer de braquet dès ce lundi 23 janvier. Durant huit mois, les cyclistes, surtout ceux sans assistance électrique, risquent de maudire le caractère vallonné de l’avenue de Bel-Air, de la rue de Chêne-Bougeries et du chemin de la Montagne, axes par lesquels ils devront contourner la passerelle de la Seymaz.
De concert avec les travaux de couverture du pont ferroviaire, l’ouvrage, situé juste au-dessus, va être considérablement élargi, passant de 5 à 11,5 mètres. Quant au revêtement, il sera remplacé. « Celui en bois n’était pas adéquat car extrêmement bruyant, notamment lors du passage de trottinettes avec des roues pleines. Un autre revêtement plus adapté sera posé », indique Yannick Vidal, chargé de communication du Département des infrastructures. La nouvelle devrait ravir Isabella et Smain, habitants de Chêne-Bougeries : « Le tapis posé sur les planches en bois ne suffit pas à absorber le bruit des trottinettes. »
Réouvertures partielles possibles
Des réouvertures partielles du tronçon de la Voie verte compris entre Chêne-Bourg et Chêne-Bougeries pourraient intervenir dès le mois de mars : « Elles dépendront de l’avancement des travaux, et donc de la météo, mais aussi des contingences de sécurité inhérentes à un chantier et d’autres éléments imprévisibles », explique Yannick Vidal. Quant à la passerelle, elle « ne pourra pas être utilisée dans son intégralité avant la fin de l’année 2023. »
Ce sont donc quelques mois un peu pénibles qui s’ouvrent pour les habitués de la Voie verte, qui attendront impatiemment l’élargissement de la passerelle de la Seymaz et la meilleure cohabitation avec les autres usagers (piétons, trottinettes…) qu’il offrira…