Longtemps, les gens « d’en haut » éprouvèrent beaucoup de difficultés de déplacement pendant l’hiver. Ils n’utilisaient que des traîneaux tirés par des chevaux sur des chemins hasardeux ou plus fréquemment des « cercles », sortes de raquettes en bois et en cuir qui leur permettaient de ne pas s’enfoncer jusqu’aux hanches dans l’épaisse couche blanche.
La Valserine, Petite Sibérie…
La Vallée de la Valserine était parfois coupée du monde avec des hauteurs de neige inconcevable aujourd’hui. Voltaire parlait de « Petite Sibérie » dans sa correspondance.
A la fin du XIXe siècle, ce fut très paradoxalement un Anglais qui semble avoir révolutionné ces modes de locomotion ancestraux.