Quelques paillasses accrochés aux arbres dans le parc des Bastions ou celui des Grottes, des couvertures cachées sous un pont, laissent penser au pire : des hommes et des femmes passent ainsi leur nuit dans le froid et l’inconfort aux différents coins du canton. Ce sont des refuges de fortune, comme les arcades de l’ancien théâtre de la Comédie, inoccupé depuis des mois, ou encore, sous le haut vent d’un restaurant fermé, à côté de l’Université. « Cela fait des mois qu’une dame dort dans un renfoncement d’un immeuble de luxe à la rue des Eaux-Vives », rapporte une Genevoise, assez désemparée devant ce qui apparaît comme un scandale dans une ville considérée comme riche.
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