Aux dernières nouvelles, le promoteur les a informées que la démolition des bâtiments pourrait commencer en juin. Mais les deux propriétaires sont claires : « Nous n’accepterons pas qu’on nous la rembourse. On ne leur fait cadeau de zéro euro. S’ils veulent nous faire sortir de la vente, pas de problème, mais on ne leur fait pas cadeau des frais. Ils devront nous rembourser tout ce que cela a entraîné pour nous ! » Sans parler des préjudices que cela suscite : « On ne dort presque plus. C’est stressant et fatigant comme situation. » Elles attendent toujours le rapport d’expertise, mais Ametis ne semble plus leur répondre. « Avant les fêtes, je leur ai envoyé une mise en demeure, mais je n’ai eu aucune réponse écrite en retour », fait savoir Nadia. De leur côté, Sophie et son mari ont pris un avocat.
Nous avons contacté à la fois la responsable du projet Ametis basée à Annecy et l’avocat de la société, mais nous n’avons eu pour le moment aucun retour. Le groupe Ametis a cependant donné pour réponse à nos confrères du Dauphiné Libéré : « Des investigations sont en cours et le groupe met tout en œuvre pour trouver des solutions adaptées, notamment pour les acquéreurs, particuliers. »