Le club s’entraîne dans le gymnase de l’hôtel de ville, à Bellegarde. Le club est organisé pour accueillir de nouveaux pratiquants, enfants ou adultes. A cause de l’équipement, il ne peut pas se lancer dans la compétition et ne peut proposer qu’une pratique loisir. Le vice-président du club, Marc Favre, est quelque peu découragé par la situation.
Quel constat dressez-vous ?
La vétusté de notre salle fait fuir nos adhérents. Les anciens ne renouvellent pas leur cotisation et préfèrent se tourner vers les autres villes alentours, mieux équipées, c’est frustrant. On ne peut pas fidéliser nos adhérents dans un tel endroit. On reste malgré tout mobilisés pour apprendre à grimper en toute sécurité.
Quelle est la tenue pour pratiquer l’escalade ?
Il n’y a pas de tenue imposée mais typiquement, un pantalon de survêtement ou un short, pour la liberté de mouvement nécessaire, et des chaussons d’escalade. Pour démarrer, le club prête le matériel technique type baudrier, mousquetons, appareil d’assurage, casque et longes.
Comment s’organisent vos entraînements en intérieur ?
La demande est toujours croissante. Le club compte environ 100 adhérents. Cette année, le groupe des jeunes a été maintenu grâce à l’engagement de 2 encadrants formés et spécialisés en cascade de glace, Steve et Thomas. Nous disposons de 16 couloirs avec un maximum de 32 grimpeurs en même temps. Le bâtiment ne dispose pas de vestiaires individuels, ni même de vestiaires séparés hommes et femmes. Les toilettes sont utilisées comme un vestiaire.
Quels sont vos sites d’escalade en extérieur ?
Dès que les conditions le permettent, au printemps, nous grimpons sur les falaises d’Orvaz, de Léaz et Champfromier. En hiver, nous pratiquons la grimpe sur les cascades de glace, en Italie, dans la vallée d’Aoste.
Les sites en extérieur sont-ils menacés ?
Le sujet est sensible, d’autant plus après des accidents graves. On est confronté aux menaces écologiques. On ne peut utiliser que des sites conventionnés par la fédération française de montagne. Les falaises sont sur des terrains privés. Les propriétaires doivent signer une décharge de responsabilité aux fédérations. Les fédérations garantissent les sites, le suivi des voies de grimpe, les entretiens d’accès et dédouanent les propriétaires par un transfert de responsabilité. Du fait des réglementations toujours plus strictes, nous perdons tous les ans de nouveaux sites, c’est le cas cette année de Léaz, le site le plus adapté aux jeunes.
– Pour les entraînements en intérieur, les cours pour les enfants de 9 à 13 ans ont lieu le mardi, de 18h à 19h15, et de 19h15 à 20h30. Pour les adolescents de 14 à 18 ans, le jeudi de 18h15 à 19h30. Pour les adultes, les cours pour les débutants, avec un encadrant, sont le jeudi, de 19h30 à 21h.
– Renseignements sur la page internet du club : www.grimpeez.com ou par mail à l’adresse contact@bellegardemontagneescalade.fr
L’escalade en extérieur : des règles de sécurité à respecter
Faire de l’escalade ne s’improvise pas. Il est obligatoire de se tourner vers des professionnels diplômés et compétents. Il y a des règles de sécurité à respecter pour une pratique saine. L’escalade requiert l’utilisation d’un matériel technique spécifique qui nécessite des connaissances approfondies. Le club de Bellegarde montagne escalade dispose de cadres diplômés qui vous guideront vers la meilleure pratique de l’escalade. Pour toutes les pratiques sportives de montagne en extérieur, il est fortement conseillé de suivre quelques règles de sécurité. Avant votre sortie, bien regarder la météo et s’habiller chaudement en conséquence, prévenir amis ou famille de votre sortie. En cas de forte neige, se munir d’une mini-pelle et d’un appareil de recherche de victime en avalanche appelé ARVA.
Lorsqu’une avalanche s’est produite, les secours ne peuvent, en général, pas arriver sur place avant une vingtaine de minutes. Ce délai réduit fortement les chances de survie des personnes ensevelies.
Leur localisation doit donc être entreprise sans tarder par leurs compagnons, à l’aide de détecteurs de victimes d’avalanche. La chance de survie des victimes d’avalanche décroît rapidement après le premier quart d’heure.
Etant donné que l’aide organisée ne peut souvent intervenir qu’après 20 minutes, la recherche des compagnons à l’aide de détecteurs de victimes d’avalanche devient prioritaire. Ces appareils permettent la localisation de la victime avant qu’elle ne puisse être repérée ponctuellement avec la sonde, puis dégagée avec la pelle.