Albertville : on lui a cousu les paupières, pas son espérance

Au mois de mai, la paupière gauche est décousue, sans résultat sur la vue. Il faudra même la recoudre en décembre pour éviter une nouvelle inflammation.
Au mois de mai, la paupière gauche est décousue, sans résultat sur la vue. Il faudra même la recoudre en décembre pour éviter une nouvelle inflammation.

Assise dans son canapé, Karine écoute l’émission de Julien Courbet. «  La télé est devenue une radio mais j’aime cet animateur », commente-t-elle en baissant le son. Elle s’excuse de ne pas se lever, prévenant : «  Je ne vois plus que des formes et des lumières.  » Cette perte de vue est la conséquence de la maladie de Basedow, «  une hyperthyroïdie auto-immune, explique-t-elle. Elle a provoqué une grave infection des yeux qui m’a valu plusieurs mois d’hôpital. Pour éviter toute rechute, les médecins ont été obligés de me coudre les paupières.  » En sortant de l’hôpital, Karine perd son mari : «  J’ai cru que je ne m’en sortirais jamais. Heureusement, les auxiliaires de vie et des amies comme Anna m’ont permis de reprendre pied dans l’existence.  »

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