Mondial-2022 : victorieux de la Pologne, les Bleus affronteront l’Angleterre en quarts de finale

Les Bleus n’ont pas manqué leur rendez-vous avec la Pologne, l’emportant 3 à 1. Capture d’écran TyC Sport
Les Bleus n’ont pas manqué leur rendez-vous avec la Pologne, l’emportant 3 à 1. Capture d’écran TyC Sport

Les Bleus sont encore loin du but et le plus dur reste à venir pour atteindre leur rêve de rester champions du monde. Mais ce dimanche au stade Al Thumama, c’était déjà l’hymne à la joie dans leur vestiaire, où il y avait une qualification mais aussi des records à célébrer. Arrivé en retard en raison du contrôle antidopage, Olivier Giroud n’en a été que plus fêté pour son 52e but qui l’installe tout seul comme meilleur buteur de l’histoire des Bleus. Le capitaine Hugo Lloris a lui aussi été chanté pour sa 142e sélection, record de Lilian Thuram égalé. Et Kylian Mbappé, auteur d’un doublé, d’une passe décisive et désormais meilleur du Mondial (5 buts en 4 matchs), a eu droit à son petit couplet.

Elle vit bien cette équipe de France et elle n’aura pas eu trop de peine pour prendre la mesure d’une Pologne un peu plus offensive que prévu, mais qui ne lui a donné qu’un seul vrai coup de chaud, quand à 0-0, il a fallu un triple contre (Lloris des genoux, Hernandez puis Varane sur la ligne) pour éviter l’ouverture du score (38e).

Pour le reste, ce sont les Bleus qui ont tout fait, de bien et de moins bien. Après un bon départ, ils ont ainsi calé et joué en reculant en première période, perdant leur emprise. « On a eu un coup de mou pendant 20-25 minutes, avec et sans ballon. On a manqué de peps », a déploré Didier Deschamps. Mais, alors que les Polonais s’enhardissaient, ses joueurs n’ont pas paniqué. Et ils ont frappé.

C’est la marque de cette équipe de France au Mondial, elle reste sereine car même quand elle ne maîtrise pas, elle sait qu’elle peut marquer à tout moment. Et c’est précisément en plein-temps faible qu’elle a dégainé. Une passe parfaite de Mbappé pour Giroud, qui croise sa frappe (1-0, 44e). Les Polonais n’ont rien vu venir. Mais ils ont ensuite vu Giroud accueillir son passeur dans ses bras, puis les Bleus se resserrer très fort, tous ensemble, pour garder la tête froide. Et se répéter qu’il ne fallait pas en rester là.

Ne pas en rester là, c’est aussi ce qu’a pu leur dire Didier Deschamps à la pause, en replaçant plus à droite un Griezmann qui avait beaucoup navigué. Et tout s’est enchaîné quand ses joueurs ainsi remobilisés ont accéléré, acculé les Polonais puis profité de leur première mise à découvert pour les punir sur un modèle de contre. Griezmann qui dégage de sa surface vers Giroud. Accélération, fixation, passe à Dembélé, dont le retour intérieur permet d’aller chercher Mbappé à l’opposé pour une frappe limpide (2-0, 74e).

C’était le but du break, et alors que les Polonais avaient déjà rendu les armes, Mbappé, jamais rassasié, décidait tout de même d’en remettre une troisième couche avec une nouvelle magnifique frappe hors de portée de Szczeny (3-0, 90e+1).

Un deuxième but comme un message au monde et une victoire nette que même la réduction du score sur un penalty sans importance ne pouvait contrarier (3-1, 90e+9). Voilà les Bleus en quart, parmi les huit meilleures équipes. Ils ont basculé du bon côté.