Quelle est votre histoire avec le village de Bons-en-Chablais ?
J’ai grandi à Saint-Julien-en-Genevois, mais je fais partie des vieilles familles de Bons. Mon grand-père a été maire du village, et nous sommes revenus nous installer ici il y a environ 20 ans. Je suis partie pour mes études, puis après quelques années à l’étranger, je suis revenue à Bons il y a cinq ans. Mon studio n’est pas non plus situé dans n’importe quel lieu. En effet, durant 40 ans, il a abrité la pratique d’un autre céramiste, Jacques Marchand, qui avait été accueilli dans le village par mon grand-père. Je le connaissais bien. Quand il est décédé il y a quelques années et que la Mairie a racheté sa maison, je me suis dit qu’installer mon studio ici était une suite logique, le lieu idéal car je prenais ainsi la suite d’un autre artisan, dans un lieu parfaitement adapté à la céramique.