Défi des écoliers à l’école Martin-Sibille d’Albertville : «Les élèves sont contents d’avoir gagné!»

Lors de cet atelier, les vélos et trottinettes sont vérifiés et chaque élève repart avec une fiche bilan.
Lors de cet atelier, les vélos et trottinettes sont vérifiés et chaque élève repart avec une fiche bilan.

«   Le but, c’était que le 14 octobre, le plus d’élèves possible viennent en mobilité douce. Pratiquement tous les élèves sont venus à pied, en trotinette ou à vélo, ils sont contents d’avoir gagné ! », raconte Martine Picot. Ce n’est pas vraiment une surprise pour la directrice de l’école Martin Sibille, située au milieu d’un quartier d’habitations, même si « certains parents ont fait l’effort de venir à pied plutôt qu’en voiture ». Toutefois, elle voit dans ce défi une occasion de travailler des enseignements importants avec les élèves. « C’est un projet global. En enseignement moral et civique, on travaille sur le développement durable. En sciences, on parle des énergies renouvelables ou non. On fait attention dans l’école à éteindre les lumières, à fermer l’eau, des petits gestes citoyens qu’on espère qu’ils emmènent à la maison. »

Mais outre l’écologie, ce défi permet aussi de sensibiliser les enfants à la sécurité routière. « Il y a un gros travail à mener, surtout avec les trotinettes électriques : ça va vite pour des enfants de cet âge  ! » Compris dans ce défi, Arlysère finance un atelier vélo et trotinette, lors duquel un intervenant se rend dans chaque école pour vérifier le matériel des élèves, effectuer de petites réparations et avertir les parents en cas de défaut plus important.

En chiffres

Au total, 25 écoles ont participé au défi sur l’agglo d’Arlysère. Sept d’entre elles, dont Martin-Sibille, ont été récompensées le 22 novembre, y compris un coup de cœur à Ugine pour la mise en place d’un pédibus par les enseignants.