Un hommage à la république française
Révélées hier lundi 14 novembre 2022 par le comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, les mascottes appelées les « Phryges olympiques et paralympiques », ont l’honneur de rappeler par leur nom et leurs formes, le bonnet phrygien symbole de la révolution, de la république et de la liberté à la française.
Évidemment, elles sont non genrées, mais pour autant, elles ne sont pas exactement jumelles. La paralympique arborant une prothèse de jambe chaussée d’une basket rouge quand l’olympique est chaussée de deux baskets blanches nouées de lacets tricolores.
L’une serait décrite comme la plus intello et l’autre comme la plus fêtarde. Allez savoir…
Elle n’a rien pour une fois d’un animal (depuis les jeux de Grenoble en 1968, les deux-tiers des mascottes étaient animales), d’un personnage quasi de BD ou humain. N’aurait-elle pas une touche féminine ? D’aucuns le disent… La volonté du COJO, pour que les Français fassent, comme le dit Tony Estanguet président du comité des jeux de Paris : « leur révolution par le sport », aurait été de casser les codes.
D’autres regards…
Certains y auront déjà vu une poule quand d’autres vont bien au-delà. Quentin Girard titre son édito dans Libé : « JO 2024 : vive les Phryges, les mascottes clitoris qui en mettent plein la vulve ». À Radio France, on titre un podcast : « Voici donc le clitoris olympique ! ».
Une manne financière
Elles ont été conçues en commun par l’agence créative W et par les équipes de design de Paris 2024 et seront fabriquées à plusieurs centaines de milliers d’exemplaires (le COJO espère en vendre plus de 2 millions d’ici le début des jeux), en Chine par les PME françaises Gipsy Toys et Doudou et compagnie. Elles seront aussi déclinées en différents autres accessoires, comme des pin’s ou des sweeats des tee-shirts ou encore porte-clés.
Ce pourrait, si les ventes de ces produits se font, ramener au comité olympique beaucoup d’argent. À hauteur de 25 % des revenus « licensing » de Paris 2024.