Les fouilles organisées par Mathieu Luret entre 2019 et 2022 devaient permettre de dater l’occupation néandertalienne du site.
Une reproduction 3D de la grotte a pu être faite. Mais tous les boyaux n’ont pu être pris en photo du fait de leur étroitesse. Seule la salle de l’entrée a été fouillée. « On ne fouille plus avec des pelles et des pioches, mais avec des petites truelles et des cure-dents. Quand on fait des fouilles archéologiques, on détruit le site, mais on détruit bien », lance-t-il à l’encontre des pilleurs. Seulement, des petits os de 30 à 40 centimètres ont pu être retrouvés, « ceux laissés par les pilleurs », reprend l’archéologue. Désormais, il ne reste que 5 centimètres de potentiel archéologique, donc rien du tout. Ce qui fait, qu’à l’heure actuelle, il est impossible de dater plus précisément l’occupation de Néandertal. « Les pillages ont détruit le site au niveau archéologique. C’est une perte pour l’archéologie, pour le patrimoine… »