La réouverture du tunnel du Mont-Blanc reportée au 7 novembre, à 22 heures

Les équipes d’ATMB procèdent au renouvellement complet de la chaussée du tunnel du Mont-Blanc.
Les équipes d’ATMB procèdent au renouvellement complet de la chaussée du tunnel du Mont-Blanc.

Le Tunnel du Mont-Blanc est fermé à la circulation depuis le 17 octobre dernier pour un renouvellement complet des enrobés sur toute la longueur du tunnel.

Un report de 12 heures

« Toutefois, annonce ATMB, les contraintes opérationnelles rencontrées pendant l’exécution des travaux nécessitent 12 heures supplémentaires par rapport à l’horaire d’ouverture initialement prévu. »

Un report nécessaire pour permettre aux équipes engagées sur ce chantier de terminer leurs travaux dans les meilleures conditions.

La réouverture au trafic est donc prévue le lundi 7 novembre, à 22 heures.

Le chantier n’a subi aucune interruption et mobilise 150 agents qui œuvrent 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, y compris durant les dimanches et jours fériés.

Quels sont les travaux réalisés ?

À ce jour, les étapes suivantes ont été réalisées par les équipes :

‐ rabotage de la totalité des enrobés du tunnel et des 36 emplacements d’arrêt d’urgence ;

‐ nettoyage de la chaussée rabotée ;

‐ inspection détaillée sur toute la longueur du tunnel afin d’exclure la présence de fibres d’amiante ;

‐ auscultation, assainissement et réparation en surface de la dalle, sur laquelle reposera la nouvelle chaussée.

Pourquoi un délai supplémentaire ?

Ces étapes, notamment celle de réparation en surface de la dalle, ont nécessité plus d’interventions que programmé. D’où la nécessité d’un délai supplémentaire de douze heures afin de compléter les étapes suivantes :

‐ pose d’un complexe d’étanchéité afin de protéger la dalle des venues d’eau (en cours) ;

‐ mise en place d’un nouvel enrobé ;

‐ réalisation de la signalisation horizontale ;

‐ exécution des tests fonctionnels sur les équipements du tunnel, des plates‐formes et des aires de régulation de Passy et d’Aoste, préalables au rétablissement de la circulation ;

‐ nettoyage et dégagement des aires de chantier à l’extérieur de l’ouvrage.

Ce chantier majeur de génie civil, depuis la réouverture du tunnel en 2002, représente un investissement de 20 millions d’euros.