La première modification concerne l’article 22, un article qui fait souvent parler de lui. Effectivement, il stipule que la collectivité peut prendre en charge jusqu’à 300 000 € par an, de factures de travaux « qui contribuent au renom de la station, à son rayonnement et à son attractivité touristique. » Elle a, de nombreuses fois, refusé de prendre en charge des travaux de rénovation des chambres de l’hôtel ou de remplacement des linges de toilettes. La justice lui a donné raison sur ce point. Mais, estimant que les travaux de rénovation du bâtiment participent au renom de la station, la municipalité souhaite les inclure dans l’article sans qu’une telle participation ne devienne automatique. Elle a d’ailleurs participé aux travaux de rénovation du cinéma, estimant que cela avait un intérêt pour les Divonnais.
Pendant la durée des travaux, les jeux ont été installés dans l’espace Charles Aznavour rendant celui-ci inutilisable pour des spectacles, or la convention oblige le casino à organiser 6 spectacles de renommée nationale ou internationale par an, ceux-ci se déroulaient dans l’espace Charles Aznavour. Le maire a donc proposé que 3 de ces spectacles aient lieu ailleurs (théâtre André Dussollier, Esplanade du lac ou autre) et qu’au lieu des trois autres, la société du casino verse une participation de 65 000 € à la saison culturelle de l’Esplanade du lac. Cela augmenterait de 35 % les crédits de l’Esplanade et permettrait « d’avoir des têtes d’affiches ».
L’opposition a voté contre estimant que la commune n’avait pas à participer aux travaux du casino. Vincent Quiquempoix, de la liste Unis, n’est pas d’accord avec la monétisation des spectacles, il a posé la question de la prise en compte de l’inflation et du temps passé par les agents de la collectivité à gérer ces spectacles. « Le casino a signé une convention jusqu’en 2029, qu’il la respecte » a-t-il lancé.
