Parlez le langage bébé à votre chat et il vous comprendra

Parler bébé à son chat, une étude française en démontre les effets dans cette relation.
Parler bébé à son chat, une étude française en démontre les effets dans cette relation.

Petit enfant ou chat, parlez-lui bébé !

Parue il y a quelque temps, une étude américaine avait démontré qu’il fallait parler bébé à son enfant plutôt que normalement pour qu’il intègre mieux et plus vite vocabulaire et langage, aujourd’hui, il s’agit d’une étude française de cognition parue dans la revue « Animal cognition ». À la différence près que ce n’est pas avec des enfants, mais avec des chats. Une fois encore démontrant qu’en parlant bébé l’écoute, le lien, l’attention s’établit mieux.

Les chercheurs de l’université Paris-Nanterre ont fait appel aux étudiants de l’école vétérinaire de Maison-Alfort et leurs chats. Dans une salle spécialement aménagée, ils les ont enfermés et ils ont fait écouter aux félins, des phrases prononcées d’une voix normale par leurs maîtres et les mêmes, mais exprimées en plus bêta quand on est complètement « gaga » de son enfant ou de son animal. Complétant cette expérimentation avec l’écoute des mêmes phrases, mais prononcées par des voix inconnues.

Parler à son chat fonctionne

Ils ont alors constaté quasi aucun intérêt des chats quand il s’est agi de voix inconnues, une perte d’intérêt, d’écoute quand leurs maîtres leur parlent normalement et un changement d’attitude lorsqu’il s’agissait du langage bébé. Certains chats ont arrêté leur toilette, dressé l’oreille, se sont tournés et dirigé vers leur propriétaire.

Avec le parler enfantin, l’utilisation d’autres sons, d’autres niveaux sonores, d’autres rythmes, on use d’un ensemble de paramètres qui pourraient être susceptibles de faciliter la relation. D’améliorer le bien-être du félin et par là de son maître.

Un attachement plus important qu’on croit

Cette étude établit plus nettement le lien avec son chat, l’écoute par le langage. Communiquer avec lui n’est donc pas vain. La relation chat humain, leur attachement à leur maître a peut-être bien plus d’importance qu’on ne le croyait jusque-là.

Dire désormais que le chat n’en fait qu’à sa tête, qu’il est beaucoup plus indépendant qu’un chien notamment, n’est peut-être bien plus tout à fait une certitude, couramment entendue et partagée.