Les SeaBubbles, ces taxis qui n’ont jamais volé sur le Léman

Alain Thébault sur un des prototypes de SeaBubbles sur le Léman.
Alain Thébault sur un des prototypes de SeaBubbles sur le Léman. - Francis Demange

Testés en rade de Genève

C’est en 2018 que deux prototypes de SeaBubbles sont testés en rade de Genève. Ces petits hydroptères électriques, qui peuvent transporter jusqu’à 5 personnes (dont le pilote), font alors la curiosité des médias du monde entier. Les SeaBubbles – c’est leur nom et aussi celui de la start-up que le navigateur a cofondé en 2015 – doivent sillonner le Léman et la Seine dès le printemps 2020. Prix de vente  : 250 000 euros.

Implantation à Saint-Jorioz

En juin 2020, Alain Thébault installe ses bureaux d’études à Saint-Jorioz, au bord du lac d’Annecy, afin d’y développer ses navettes lacustres. A terme, le but est de les faire fonctionner à l’aide d’un moteur à hydrogène, plus rapide à recharger et plus léger. L’inventeur annonce la sortie d’usine d’un prototype à hydrogène en décembre 2020, la production de 50 unités début 2021 et une livraison quelques mois plus tard dans plusieurs pays.

Mais les tests sur le lac d’Annecy ; où les hydroptères à moteur sont interdits, sont semés d’embûches administratives. Le navigateur revient tester ses Bubbles sur le Léman, côté suisse, tout en gardant ses bureaux à Saint-Jorioz.

Rachat de SeaBubbles

Mais Alain Thébault fait face à des problèmes d'autonomie, d'homologation, de réglementation... Devant ce qu’il qualifie « d’impasse technologique », SeaBubbles est vendu et racheté par un fonds d’investissement lyonnais en décembre 2020.