Annecy : un homme condamné pour la tentative de braquage du tabac-presse de La Clusaz

La gérante de la maison de la presse se trouvait dans le commerce avec son enfant au moment du braquage.
La gérante de la maison de la presse se trouvait dans le commerce avec son enfant au moment du braquage. - Photo Gendarmerie 74

Il avait fait irruption avec une cagoule et un long couteau dans le tabac-presse de La Clusaz, lundi 17 octobre 2022. Un homme a été condamné à 5 ans de prison, dont deux ans et demi ferme, une semaine plus tard par le tribunal correctionnel d’Annecy. L’aboutissement d’une enquête rondement menée par les gendarmes de la brigade de recherches (BR) d’Annecy et ceux de la brigade de Thônes.

Le jour de la tentative de vol à main armée, l’individu avait été déposé à moto par un complice devant le commerce de la station. La gérante de la maison de la presse se trouvait seule avec son enfant, qui a pu se cacher derrière un rayon. Le malfaiteur a essayé sans succès de se faire remettre la caisse, mais a été confronté à l’instinc de défense de la commerçante et à l’irruption d’un client.

L’individu a alors pris la fuite en grimpant derrière la motocross, direction le col de la Croix Fry. Conduit par un pilote cagoulé l’engin était dépourvu de plaque d’immatriculation. Cela n’a pas empêché les militaires de les identifier en 72 heures seulement, en s’appuyant notamment sur les caméras de vidéosurveillance du secteur.

Arrestations à Thônes

Ces investigations ont conduit à l’interpellation de trois suspects par le peloton de surveillance et d’intervention (Psig) d’Annecy, jeudi 20 octobre, à Thônes. Deux d’entre eux, un majeur – condamné par le tribunal – et un mineur, ont reconnu leur implication en garde à vue.

Le premier a été maintenu en détention à l’issue du jugement et condamné également à verser 16 000 euros aux deux victimes. Le second sera jugé le 8 décembre 2022 devant le tribunal pour enfants. En attendant son procès, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

La troisième personne arrêtée à Thônes, quant à elle, a été mise hors de cause.