Ambilly : l’IFSI célèbre ses nouveaux diplômés

Voici une petite partie de la nouvelle promo de l’IFSI-IFAS, ce jeudi 20 octobre lors de la remise des diplômes.
Voici une petite partie de la nouvelle promo de l’IFSI-IFAS, ce jeudi 20 octobre lors de la remise des diplômes.

En présence de la députée Virginie Duby-Muller, d’Estelle Bouchet, vice-présidente du conseil départemental, et de Christian Dupessey, maire d’Annemasse et président du conseil de surveillance du CHAL (Centre hospitalier Alpes-Léman), la cérémonie de remise des diplômes de l’IFSI-IFAS (Institut de formation en soins infirmiers et d’aides-soignants) s’est tenue dans les locaux de l’école le jeudi 20 octobre 2022. « C’est de nouveau un grand plaisir de participer à cette cérémonie de remise des diplômes  » ? inaugurait Didier Renaut, le directeur général du CHAL. Le contexte des métiers de la santé est marqué par des difficultés, mais aussi par de réelles opportunités. Être soignant, c’est un très beau métier, certes exigeant, mais essentiel à la nation, il s’agit d’un engagement de chaque instant.  » L’occasion de rappeler également à ces nouveaux soignants que « prendre soin, c’est l’une des actions les plus nobles de la société mais n’oubliez pas de prendre soin de vous.  »

« Nous aimons ce métier »

L’émotion était au rendez-vous lors de cette soirée qui conclut trois années de formation pour les étudiants infirmiers et une année pour les aides-soignants. Rosia et ses camarades aides-soignants reviennent sur cette année : « C’était une année intensive. Il faut s’accrocher, être rigoureux, mais nous étions une promo solidaire et nous avions beaucoup de soutien de nos professeurs. Nous sommes une promo mixte, avec des étudiants venant de tous les horizons, avec différentes origines, des reconversions professionnelles, mais avant tout, nous aimons ce métier. » Rosie, elle, était restauratrice. Après une période Covid marquée par des difficultés, elle choisit de faire une reconversion professionnelle à l’aube de ses 50 ans : « Je cherchais un métier qui ne me laisse pas sur le carreau en cas de période compliquée et c’est le cas des métiers de la santé. Après un rendez-vous Pôle emploi on m’a dit que je pouvais prétendre à une formation », explique-t-elle.

« D’abord rendre à la France ce qu’elle m’a donné »

Elle s’épanouit désormais dans cette nouvelle voie qui lui offre beaucoup de flexibilité : « J’ai un contrat de 12h que j’effectue en trois jours pour un peu plus que le SMIC, cela me permet également de pouvoir faire des missions pour des soins à domicile. » Travailler en Suisse ? Ce n’est pas encore d’actualité pour ces nouveaux diplômés mais « un jour pourquoi pas. Je veux d’abord rendre à la France ce qu’elle m’a donné », conclut Rosie.

Le coût du nouvel IFSI multiplié par trois

Le discours de Christian Dupessey était également l’occasion de donner des nouvelles du projet de construction du nouvel IFSI. Le projet tant attendu par le personnel et les étudiants a pris du retard : « Il y a des projets plus compliqués que d’autres, et en ce qui concerne celui-ci, le prix a entre-temps été multiplié par trois, nous nous sommes engagés ce matin à mettre plus de fonds et en attendons également de même du conseil départemental. » Initialement prévu pour 2023, le projet devrait désormais voir le jour d’ici janvier 2025.