C’est dans le sud bourguignon, à Paray-le-Monial, que Paul vit ses premières heures scolaires avant de rejoindre la grande métropole lyonnaise, au collège Clémenceau puis au lycée Colbert et finalement poursuivre à Albertville au lycée Jeanne d’Arc, dans une région devenue un vrai coup de cœur.
Educations sportives et culturelles l’accompagnent, course à pied, escalade, badminton, peinture, musique… « on ne m’arrêtait pas ! Mais ce que j’aimais par-dessus tout, c’était faire du roller et du vélo, parcourir la ville et la nature, en connaître les moindres recoins, d’une certaine manière se les approprier ». Tous les étés, direction Argelès-sur-Mer, chez ses grands-parents, « là je participais à la cueillette des fruits et légumes et même à les vendre sur le marché, un travail formidable, proche de la nature et des gens, mais très dur physiquement ».
Après le bac S, comme beaucoup, Paul hésite dans son orientation, devant une multitude de centres d’intérêt. L’influence familiale le conduit en fac de médecine, à Lyon, mais assez rapidement, il se tourne vers le génie civil à l’IUT Lyon 1 et vers le domaine de l’Architecture, où il a la possibilité de laisser s’exprimer sa créativité.
De Beyrouth à Albertville, l’architecture pour passion
Afin de finaliser son DUT et porté par sa passion pour le dessin et le voyage, Paul décide d’effectuer son stage dans un important cabinet d’architectes à Beyrouth, au Liban, où il candidate à l’Académie Libanaise des Beaux-Arts pour un cursus de 7 ans. Admis sur dossier, Paul suit des cours artistiques et techniques tout en continuant de travailler dans le cabinet d’architectes et à donner des cours particuliers de design et 3D : « je travaillais jour et nuit et parfois sans interruption, plus de 30 nuits blanches la première année, un rythme que je ne pouvais pas et ne devais pas continuer à soutenir ! ».
Paul obtient son Master en architecture et assiste, catastrophé, à la tragédie libanaise, il décide alors de revenir en France et de suivre la formation HMONP, « Habilitation à la Maîtrise d’Œuvre en son Nom Propre » pour pouvoir s’inscrire à l’Ordre des Architectes. Paul choisit de travailler dans un cabinet spécialisé en construction bois et isolation paille, « un domaine très intéressant, malheureusement l’effectif du cabinet se réduit, cause CoVid, j’avais de plus en plus l’impression de gérer le cabinet seul ». Un mal pour un bien, la situation finira de le convaincre de monter son propre cabinet, « TOP Architecture » aura bientôt pignon sur rue, au 7 Rue Gambetta, à Albertville, où il phosphore déjà sur de beaux projets.