Albertville: l’auteur de 12 vols avec destruction ou dégradation confondu par son ADN

Le prévenu a brisé une douzaine de déflecteurs pour soutirer des objets ayant valeur à ses yeux.
Le prévenu a brisé une douzaine de déflecteurs pour soutirer des objets ayant valeur à ses yeux.

C’est une victime qui permet de l’identifier : « Elle a trouvé dans son habitacle un bonnet qui ne lui appartenait pas. Les recherches ADN ont permis de remonter au prévenu ». Absent lors de cette audience, Tony a reconnu les faits : « J’avais consommé du cannabis et je n’étais pas bien dans ma tête, je venais de me disputer avec ma compagne ». Selon une travailleuse sociale qui le suit, le prévenu est bipolaire, sous curatelle renforcée, « et quand il interrompt son médicament, il peut devenir impulsif ». L’expertise a noté une altération du discernement et au casier du jeune homme de 25 ans figure une seule condamnation, pour violences sur conjoint, postérieure aux faits.

La procureure Anne Gaches, estimant que Tony a besoin d’un suivi, demande une peine de six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans « qui permettra de prendre la suite de celui qui lui a été infligé lors de son autre condamnation ».

Pour Maître Falda-Buscaiot, « les faits sont reconnus, la problématique tient plus sur sa personnalité et la nature de la peine à lui infliger. Même s’il n’est pas là aujourd’hui, il attache une extrême importance au jugement. À Marseille, il entreprend des démarches et suit des soins, une peine de prison avec sursis simple me semble plus adaptée

Le tribunal condamne Tony à 4 mois de prison avec sursis simple.