Il y a quelques semaines, j’ai lu un roman policier de Louise Penny, une auteure canadienne. Dans son Nature morte, les habitants d’un petit village québécois se passionnent pour le tir à l’arc. Jusqu’à ce qu’un des leurs l’utilise pour achever de sang-froid son voisin.
De là, je me suis demandé – non pas comment faire de même à mon pire ennemi, je vous rassure – mais plutôt, si cette arme venue, dans mon esprit, tout droit du Moyen-Âge, était un loisir accessible à tous.
Par chance, dans le Pays de Gex, il existe une association à Prévessin-Moëns. Un coup de fil à la présidente de l’Arc club gessien, Marie-Rose Arolas, et me voici sur le terrain, à cinq mètres d’une cible.