L’arsenal d’Aix-les-Bains est-il désormais suffisant ? Oui, à en croire Renaud Beretti, qui porte depuis longtemps cette casquette de «Monsieur Sécurité». « J’estime avoir atteint le niveau qui était souhaité pour une ville comme Aix-les-Bains », confie le maire. Et de mettre en avant un triplement des effectifs de la police municipale. « On est presque à 20 agents, l’objectif c’est ça sur la fin de mandat. »
À son crédit aussi, la mise en place d’une brigade de nuit depuis un an. « Les bilans sont plus que satisfaisants. Elle a commencé à être reconnue et respectée dans les rues », observe-t-il en rappelant qu’il y a à Aix « une grosse activité nocturne ». En plus d’un auxiliaire canin, une brigade motorisée vient renforcer la police municipale. « Elle va être complétée au 1er octobre. Ce sont des agents expérimentés, qui étaient déjà en brigade moto avant, et qui vont venir compléter la lutte contre les rodéos urbains. » Ce phénomène est d’ailleurs « national », insiste-t-il, mais Aix n’est pas épargnée.
Comme la cité thermale avait aussi connu des violences urbaines à l’automne 2021 dans le quartier du Sierroz Franklin-Roosevelt, avec des véhicules incendiés et des forces de l’ordre caillassées. « C’est parce qu’il y a une action conjuguée de la police nationale et de la police municipale contre le trafic de drogue et c’est souvent des représailles », explique Renaud Beretti.
La délinquance routière dans le viseur des caméras
La mise en place de la vidéo-verbalisation (les contrevenants sont sanctionnés grâce aux images de vidéosurveillance), elle, doit intervenir avant la fin de l’année dans plusieurs secteurs de la ville. « On a l’accord préfectoral », précise Renaud Beretti. La cible ? « Ce sera orienté vers la délinquance routière : conduite dangereuse, vitesse excessive, courses de voitures, de motos », expose-t-il.
Enfin, l’édile aixois vient d’avoir une première réunion avec des représentants du ministère de l’intérieur à propos d’un projet d’hôtel des polices. L’idée serait de « regrouper les polices nationale et municipale pour être plus efficace ». D’après Renaud Beretti, la gendarmerie souhaite également rester sur Aix-les-Bains mais « dans un espace plus grand ». Le quartier de Marlioz est une piste pour accueillir les militaires.