Sobriété énergétique : à Paris, extinction des feux dès 22 heures pour les monuments municipaux

La tour Eiffel, habituellement illuminée jusqu’à 1 heure, sera éteinte au départ du dernier visiteur, à 23 h 45.
La tour Eiffel, habituellement illuminée jusqu’à 1 heure, sera éteinte au départ du dernier visiteur, à 23 h 45. - Photo d’illustration - Unsplash

La Tour Eiffel ne brillera plus après minuit. La maire de Paris Anne Hidalgo a détaillé son plan de sobriété énergétique mardi 13 septembre, prévoyant notamment une extinction avancée de l’éclairage et un abaissement des températures des bâtiments de la Ville.

À partir du 23 septembre, la municipalité s’engage à éteindre dès 22 heures la mise en lumière de l’Hôtel de Ville de Paris, des mairies d’arrondissement, des musées municipaux et de la tour Saint-Jacques. Anne Hidalgo a fait savoir qu’elle demanderait à l’État de « faire la même chose  » pour les monuments nationaux, et aux propriétaires de monuments privés de prendre des mesures « pour aller dans le même sens  ».

Quant à la tour Eiffel, illuminée jusqu’à 1 heure du matin, elle sera éteinte au départ du dernier visiteur, soit 23 h 45. L’intensité de l’éclairage dans la rue doit également être abaissée, mais pas éteint pour des raisons « de sécurité  », a précisé l’élue socialiste.

Baisse de la température

Parmi les autres mesures détaillées, la maire a annoncé que la température des bâtiments de la Ville allait être abaissée d’un degré en journée, passant de 19 à 18 degrés, « hors Ehpad et crèches ». Lorsque ces bâtiments sont « inoccupés », la nuit et le week-end, la température tombera à 12 degrés.

Anne Hidalgo souhaite également décaler le début du chauffage de ses bâtiments « de 30 minutes » le matin, mais aussi dans le temps « pour s’approcher de la période hivernale ».

Avec ce « plan d’urgence pour la sobriété », l’objectif est de « faire baisser encore la consommation de 10 % » de la Ville, soit « la consommation d’énergie de 226 écoles  », précise la maire. Ces mesures devraient non seulement permettre « de sécuriser 80 % » de cet objectif, mais aussi de faire des économies en amortissant « de 10 millions d’euros » l’augmentation des prix de l’énergie, détaille son premier adjoint Emmanuel Grégoire.