Hadrien Durand (High Five Festival) : « Annecy est un haut lieu de l’outdoor en Europe »

Projections de films, village de marques, rencontres de professionnels. Le High Five, qui revient à Annecy pour sa 12e édition à partir du 30 septembre 2022, est plus que jamais le rendez-vous incontournable du sport outdoor. Hadrien Durand, chef de projet événementiel au sein de Sportair & Like That, l’agence organisatrice, revient sur la philosophie et les ambitions du festival.

Que représente le High Five dans le monde des sports outdoor ?

« Jusque-là le High Five représentait le rendez-vous de début de saison pour tous les amateurs de sports d’hiver, ski et snowboard confondus. C’est une avant-première qui est un peu tôt parce que c’est la fin de l’été et on sait que la saison qui vient, c’est la neige. Tout le monde a faim de glisse et a les spatules qui démangent. Pour l’industrie et tous les athlètes du milieu, c’est une espèce de grand rendez-vous de début de saison. L’idée, c’est de se retrouver entre potes et de se raconter les sessions de sports qu’on a pu faire l’hiver dernier ou l’été dernier.

Comment faites-vous évoluer le festival avec son temps ?

La nouveauté, cette année, c’est que le positionnement de l’événement a changé. On va aussi parler de sports outdoor d’été. Toujours dans le même esprit, la même ambiance. On va juste augmenter le public touché, parce qu’on va parler aux traileurs, aux vététistes, à ceux qui font de l’escalade. Et puis, on va aussi impliquer les athlètes été qui ont des projets.

On a vraiment voulu ouvrir un volet développement durable et responsabilité sociétale des entreprises (RSE) pour avoir une réflexion sur l’impact de nos événements sur notre environnement. C’est aussi pour ça qu’on a décidé d’ouvrir à la montagne quatre saisons. Parce qu’on considère que la montagne ce n’est pas que l’hiver, c’est aussi l’été. Qu’est-ce qu’on fera quand il n’y aura plus beaucoup de neige ? Peut-être qu’on fera du trail ou du vélo douze mois par an ; c’est quasiment le cas d’ailleurs.

Ressentez-vous un engouement pour les sports de plein air ?

L’année du Covid, on a passé du temps en stations, on a vu les remontées qui étaient à l’arrêt, et on a vu les gens pratiquer des sports d’été en hiver. On s’est dit, clairement, il y a une évolution des pratiques et des mentalités. Il n’y a plus que le ski. Les gens, quand ils passent une semaine en montagne, maintenant ils veulent faire plein de choses différentes. Et puis, les gens en ville ont besoin de sport outdoor. Ça court, dès qu’on peut aller en montagne on y va, on fait du bivouac. Ce n’est pas nouveau, mais ça s’accentue.

Être à Annecy, c’est encore une évidence pour vous ?

On travaille aux Glaisins, à Annecy-le-Vieux. Je pense qu’on a 90 % des marques outdoor qui sont par là. Il ne faut pas avoir de honte à dire qu’on est un haut lieu de l’outdoor en France et en Europe avec énormément de pratiquants toute l’année. »

En chiffres

3

jours de festival, du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre 2022, principalement sur le Pâquier, à l’Impérial et Courier.

22 000

festivaliers réunis lors de l’édition 2021. Les organisateurs en espèrent entre 25 000 et 30 000 cette année.

6 000

places de cinéma, avec des projections au Pathé Annecy.

850

professionnels du monde de l’outdoor réunis.

30

marques de ce secteur d’activité recrutant au village «Mont-Job».

300

bénévoles attendus pour l’organisation de l’événement.

Infos et billetterie : www.highfive-festival.com