Dès le XIIème siècle, l’industrie du cuir est déjà florissante dans la capitale du Haut-Bugey et elle est jusqu’au XIXème siècle l’une des activités artisanales et commerciales dominantes de la cité. La réputation des peaux travaillées est telle qu’on s’arrache le cuir de Nantua.
Ainsi, les tanneurs (celui qui rend les peaux imputrescibles et les transforme en cuir), les corroyeurs (celui qui prépare les cuirs après le tannage), les mégissiers (celui qui travaille le cuir avec une préparation à base d’alun) et les chamoiseurs (celui qui rend la peau de mouton ou de chèvre aussi souple que la peau de chamois) écoulent leur importante production en direction de la Savoie, de la Bresse et du Mâconnais qui apprécient la qualité de ces cuirs.