A l’entrée de la vieille ville, sa vaste terrasse qui surplombe la berge est très séduisante. Le lac, les montagnes, la pureté du ciel… Un décor de carte postale. Dans cet écrin urbain, la déco feutrée est au diapason. Dès l’arrivée, on se sent déjà comme chez soi ! La carte ? Ô BON BEC répond à la tendance du moment : des planches à partager, à grignoter entre amis dans une atmosphère chic, conviviale et décontractée.
Difficile pour moi de faire un choix, tout a l’air si appétissant. « Nos tapas sont réinterprétées, précise Emmanuel Fécamp, directeur de l’établissement, et réservent de belles surprises. Cela plaît beaucoup à notre clientèle, toujours partante pour tester de nouvelles expériences. »
En accompagnement, un large choix de boissons. Les classiques spritz et mojito ainsi que des créations aux notes exotiques d’huile de sésame ou de riz soufflé grillé. En provenance de Californie, d’Australie, du Chili ou d’Italie, les vins suscitent également la curiosité. Finalement, sur les conseils du maître d’hôtel, j’opte pour un cocktail du jour sans alcool, à la sophistication rafraîchissante. Une signature à
base de jus de pêche clarifié, sirop de vanille, écume de fleur sakura et citron. A recommander aussi pour les amateurs de sensations plus épicées, le Pepper Mary, une vodka infusée au chorizo, jus poivron tomate, vaut le détour.
Place à la dégustation de mon trio bistronomique, concocté par le chef Sylvain Fombertasse : croque-monsieur béchamel et vieux comté, aux champignons marinés ; carpaccio de veau rosé servi sur une focaccia à l’huile d’ail ; croustillant de bœuf au foie gras, pané aux grains de moutarde parfumés au gin. Une explosion de saveurs ! Pour donner le ton à cette parenthèse gourmande, Liz Candy et son équipe diffusent aux platines des sons électro et des succès remixés des années 60-70. Le dance floor n’attend plus que moi… Verdict : cet after est vraiment plus que parfait.