Thonon n’aurait connu qu’une seule exécution capitale

Une gravure de l'hôtel de ville de Thonon au milieu du XIXe siècle. C’est sur cette place qu’avait été installée la potence.
Une gravure de l'hôtel de ville de Thonon au milieu du XIXe siècle. C’est sur cette place qu’avait été installée la potence. - Baud et Mariotte, 1980.

En 1843, le Chablais n’est pas encore français, il est l’une des provinces savoyardes du royaume de Piémont-Sardaigne. Mais l’appartenance à tel royaume ou à tel empire ne semble pas déterminante dans la vie des Vinzolais d’alors, davantage rythmée par le travail de la terre, le cycle des saisons, la vie familiale et paroissiale, ou encore les différentes étapes de la vie de chrétien. Mais de temps à autre, un fait vient chahuter l’existence des villageois, et laisse des marques durables parmi eux. Le 4 juin 1843, c’est un meurtre, et des plus épouvantables : François Barathay, un soldat de 24 ans né à Saint-Paul, assassine un enfant de 9 ans, Maurice Mijoud. Son cadavre est découvert dans une mare à Vinzier, il est «  mutilé de la manière la plus horrible

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