La cuve d’un tel composteur électromécanique est munie de pales qui brassent toutes les 2 heures assurant une bonne oxygénation des bactéries naturellement présentes dans les déchets.
L’air est régulièrement extrait et une isolation permet de garder la chaleur produite par le processus favorisant ainsi les bactéries qui aiment la chaleur et qui décomposent plus rapidement les déchets. Cette meilleure efficacité permet de traiter tout type de biodéchets, y compris les déchets carnés.
Quels sont les avantages d’un composteur électromécanique ?
La rapidité du compostage permet de traiter des grosses quantités de déchets, entre 80 et 180 kg par jour pour le modèle choisi, la cuisine centrale produit 95 kg de déchets par jour (restes d’assiettes, épluchures et pots de yaourt). L’appareil est équipé d’un automate de gestion qui optimise les performances et permet d’obtenir un compost normé qui sera utilisé par les espaces verts communaux.
Qui utilisera l’équipement ?
Le composteur sera installé près des serres municipales où le service floral a déjà un site de compostage.
Une personne sera chargée de faire la tournée de ramassage car l’idée est de mutualiser l’équipement.
Dans un premier temps, la cuisine du collège devrait aussi pouvoir l’utiliser, des discussions sont en cours. Puis, dans un second temps, d’autres établissements pourraient se joindre aux utilisateurs, les thermes, l’EHPAD, le centre Nautique voir des restaurants.
Quel est le coût d’un tel équipement pour la commune ?
L’appareil coûtera à la collectivité 72 618 € auxquels il faut ajouter 4860 € de frais de formations pour les utilisateurs et l’analyse du compost, 2 880 € de frais de fonctionnement annuels, 5 800 € de raccordement à l’eau et à l’électricité et, enfin, 19 000 € de création d’une dalle de béton. L’opposition, par la voix de Bertrand Augustin a fait remarquer que le compostage était un phénomène naturel et que « là, on a un appareil qui fonctionne avec de l’énergie. »