Perrine Mathel est la gérante de l’Auberge du lac (Veyrier) et cet établissement est familial. Son père l’avait ouvert en 1978. « Je ne sais pas pourquoi il s’y était installé, une opportunité sans doute », imagine-t-elle. En tout cas, pas question d’opposer les deux rives. « Le bassin annécien offre un cadre de vie privilégié, c’est une vraie chance. » Au Chalet du port en revanche, la douceur de vie menthonaise est saluée « il y a moins de bruit et de circulation ».
Les plus satisfaits de travailler sur la rive est du lac sont certainement les chauffeurs de taxi et de VTC, Dominique Bazière et Yvan Huguenin. Ils sont d’accord : « La circulation est importante partout en été, mais à l’est on a une échappatoire, tandis qu’à l’ouest on n’en a pas ».
À l’est, le développement commercial
Pascale Bonot, quant à elle, parcourt le lac pour aller coiffer ses clients. En tant que coiffeuse à domicile, elle ne se limite pas à Talloires (sa ville de résidence). Selon elle, « tout le monde travaille en bonne intelligence, il n’y a pas de problèmes ». Un métier qu’exerce également Myriam Touchard, en salon à Menthon. Ce qui l’a incitée à s’installer ici, c’est la proximité personnelle et « parce qu’il n’existait pas de salon de coiffure ici », admet-elle. Le même argument est repris par le gérant du Spar de Duingt, « il n’y avait pas d’épicerie dans le village ».
« La rive ouest est parfaite pour accueillir des sportifs »
Finalement, celle qui pourrait convaincre n’importe quel sportif de s’installer sur la rive ouest, c’est Françoise Hudry. La patronne de l’Abri cyclette de Saint-Jorioz en est convaincue, « La rive ouest est parfaite pour accueillir des sportifs : vélo, course à pied ou sport d’air, car il y a le Semnoz juste derrière. Et nous sommes à 800 mètres du lac pour les sports nautiques. »