Véronique Riotton (Ensemble ! – La République En Marche) :
« C’est la reconnaissance des électeurs à travers le travail de terrain effectué. J’incarne véritablement la politique autrement. Mon adversaire qui était dans cette alliance de la Nupes ne correspond pas du tout à ce que les citoyens haut-savoyards attendent. Je pense que ces deux raisons ont donné ce résultat.
Pour moi ce qui est important au niveau local est que les jeunes intègrent le travail de la députée de façon plus large, je veux rassembler, je veux qu’à l’Assemblée Nationale l’ensemble des citoyens de la circonscription soit fier de cette représentation et qu’ils puissent travailler concrètement dans les résultats que je peux obtenir.
Je vais continuer tous les sujets concernant la transition écologique et économique, et je veux aller plus encore en avant sur les questions de l’éducation, la jeunesse, et du sport. Mais aussi les questions de la santé au niveau handicap et grand âge, qui sont des sujets avec des difficultés qui nous sont propres sur le territoire et sur lesquels je souhaite qu’on avance.
Notre premier chantier est notre projet de loi pour le pouvoir d’achat. On a des mesures qui sont faites pour être mieux rémunéré sur la fonction publique, l’inflation pour les retraites… Je souhaite qu’on travaille la question du logement au niveau de la Haute-Savoie puisque chez nous, les questions de pouvoir d’achat et de logement sont intimement liées.
Anne-Valérie Duval (Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale) :
La tendance est là. La Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale est la force d’opposition qui va occuper l’Assemblée Nationale. C’est le premier enseignement : il y a une alternative. On a un programme et on sera là pour toutes les luttes. Deuxième enseignement qui est fabuleux c’est que Macron avec son parti « en marche arrière » n’a pas la majorité. Et les cadors du régime se sont fait remercier dans les grandes largeurs. C’est un désaveu total de Macron, donc on est effectivement satisfait. On a la base pour s’opposer à son programme de régression sociale. Il peut compter sur nous : on sera là.
On a un programme de 650 propositions, là-dessus on sera tous derrière pour le faire appliquer. C’est notre base de réflexion et de votes. On l’a toujours dit : ce n’est pas un programme de circonstance pour simplement se présenter groupé aux élections. Non, on est d’accord sur le programme de base. Il n’y a aucun souci sur notre travail au Parlement.
Témistocle Giona, le suppléant : Et on pourra appuyer les demandes de nos députés qui seront à l’Assemblée, sur le terrain, directement dans la rue, de manière pacifique, mais on appuiera et on sera là pour faire entendre nos voix.
Anne-Valérie Duval : Effectivement la victoire, c’est un : les députés de la Nouvelle Union qui vont rentrer à l’Assemblée et deux, la défaite de Macron. Là-dessus on est doublement gagnant ».