Depuis le Covid, le succès de la montagne ne s’est jamais démenti. Et cela se ressent dans l’activité du peloton de gendarmerie de haute montagne d’Annecy. Elle a atteint un niveau « exceptionnel » sur l’année 2021, d’après le capitaine Étienne Rolland, avec quelque 700 interventions, mais un nombre de décès « stable ».
Cet hiver, le commandant du PGHM a notamment observé « un phénomène de rattrapage » par rapport au premier hiver de la pandémie (2019-2020), avec « une nette augmentation » des secours. « On est beaucoup intervenus sur site. Il y a eu une certaine augmentation de la gravité des accidents », rapporte-t-il.
Accidents de randonnée et de parapente
Les gendarmes secouristes annéciens remarquent aussi que « les gens ont pris certaines habitudes durant le confinement », qu’ils ont gardées. Ils ont ainsi continué à faire du ski de randonnée, des raquettes et autres alternatives au ski alpin.
L’été, la montagne devient un terrain de jeu encore plus grand, qui comporte aussi ses dangers. Les traumatismes, les chutes, avec des blessures voire même des décès nécessitent un nombre encore plus important d’interventions. Sans oublier les « bloqués techniques », qui se retrouvent coincés.
Expérimenté ou non, aucun pratiquant n’est à l’abri. Et cela peut arriver dans toutes les activités. « On a un certain nombre de décès qui survient suite à un malaise cardiaque ou ce genre de chose », rappelle le capitaine Rolland.
Sur le bassin annécien, la randonnée et le parapente restent les deux disciplines qui mobilisent le plus le PGHM. Mais ce dernier est aussi aux premières loges pour voir les tendances actuelles, tels le trail ou le VTT électrique.