Entre proxénétisme et corruption de mineurs, la barrière juridique n’a pas été facile à définir pour le tribunal correctionnel dans un dossier mettant en cause quatre jeunes hommes âgés de 22 à 30 ans, lors d’une audience pénale qui s’est étirée sur la journée du 24 mai 2022.
En 2020 et 2021 à Annecy et dans la région, les quatre prévenus sont accusés d’avoir participé directement ou indirectement à des actes de proxénétisme sur des mineures de 14 à 17 ans et d’avoir alimenté et créé des sites web à vocation pornographique.
Sur le banc des parties civiles, une seule mineure de 16 ans est présente, les autres sont représentées par leur avocat (au nom de l’Udaf), deux ne se sont pas portées parties civiles.
Chambre glauque pour soirée «à la mode»